Construisons ensemble l'Alsace de demain
Contribution citoyenne
Mode de consultation : nécessité du référendum
En 2013, la consultation référendaire du 7 avril a été rejetée par une majorité de Haut-Rhinois et n'a pas atteint le niveau de participation requis pour être valable dans le Bas-Rhin.
Malgré ce non à la fusion, celle-ci est tout de même revenue par la fenêtre via la CEA pour laquelle il n'y a pas eu de vote (de même que les grotesques grandes régions).
Beaucoup d'électeurs éprouvent donc un sentiment de trahison et l'abstention augmente de même que le vote protestataire.
Malheureusement, les choix de consultation ces derniers temps favorisent l'expression des lobbies minoritaires qui se mobilisent sur les réseaux, à la manière de celui-ci.
C'est comme si vous aviez peur du jugement populaire.
On ne construit pas des institutions nouvelles sans le consentement populaire.
Le bricolage institutionnel que nous subissons depuis des années se poursuit : les motifs étaient toujours les économies et la simplification. Nous n'avons que des "machins" plus chers et des couches supplémentaires. Ainsi que des nids douillets de pantouflage dans les coulisses par exemple des Comcom, avec plus largement de nouvelles tendances à la baronnie, au népotisme et à l'endogamie politicienne.
Les Institutions ne sont pas de jouets. Or, aujourd'hui, il n'y a plus de lisibilité, du local au national jusqu'à la strate européenne. Et ce ne sont pas ce type de consultations élitistes qui vont changer quoi que ce soit.
Malheureusement, il y a des chances que le désaveu populaire se poursuive...
Je propose donc que toute modification institutionnelle passe par référendum national de préférence, ou tout au moins la consultation référendaire, en s'inspirant davantage de nos voisins suisses.
Bien à vous.
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