Construisons ensemble l'Alsace de demain
Contribution citoyenne
L'Alsace affirme être un territoire en pointe en matière de transition énergétique, notamment en ce qui concerne les transports.
Le passage d'une collectivité ayant les compétences départementales à une collectivité ayant également les compétences régionales ferait d'elle à la fois l'autorité gestionnaire du réseau routier et l'autorité organisatrice du transport.
La collectivité nouvelle devra alors être force réellement motrice pour proposer des solutions innovantes en matière de transport.
La différence de traitement routier n'est pas entre route départementale et voirie communale, elle est entre route de campagne et rue urbaine, quel que soit le statut de cette dernière. Pour les services routiers de la CeA, en grande partie issus de la culture DDE de l'État, c'est une flopée d'habitudes à déconstruire, mais c'est nécessaire.
En milieu urbain, il faut cesser de penser la priorité au flux dominant, c'est-à-dire au passage rapide et efficace de voitures, pour penser d'abord au partage de chaussée. Typiquement, un passage piéton fait passer beaucoup plus de monde que la grosse départementale qu'il traverse. C'est en fonction des flux non-automobiles qu'il faut d'abord organiser l'espace. Cela nécessite une coordination très fine avec les communes, y compris de manière incitative et/ou contraignante.
Par exemple, les intersections les plus importantes pour les usages transversaux doivent être protégés par des plateaux surélevés suffisamment dissuasifs pour que les véhicules soient obligés d'être très lents.
Par exemple, il faut prolonger et ramifier les grands itinéraires cyclables (assez complets) par une desserte très fine des quartiers.
Par exemple, quand un itinéraire cyclable croise une route, quel que soit le statut de cette dernière, il faut mettre les cédez-le-passage non pour les cycles, mais pour les voitures, et si possible avec des ralentisseurs physiques.
Ein Problem melden
Ist dieser Inhalt unangemessen?
Teilen: